Mbuji-Mayi, 31 mai 2025 – Une foule de militants et sympathisants du parti politique NOGEC (Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo) a battu le pavé ce samedi dans les rues de Mbuji-Mayi pour manifester son soutien indéfectible au ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba.

Partie du siège provincial du parti, la marche a traversé le rond-point de l’Étoile, également connu sous le nom de rond-point Fatshi, avant de chuter au gouvernorat du Kasaï Oriental. Sur place, un mémorandum a été lu et déposé à l’attention des autorités provinciales.

Une marche pour la justice, la vérité et la dignité

Selon les organisateurs, cette mobilisation avait pour but de plaider en faveur de la justice, de la vérité, de la dignité et de la défense d’un « serviteur du peuple » injustement attaqué. Le NOGEC, cher au ministre Mutamba, dénonce les « accusations douteuses » portées contre ce dernier et craint une instrumentalisation politique des institutions judiciaires.

Les membres de la BOGEC, structure alliée, ont quant à eux exprimé leurs vives inquiétudes face aux tentatives d’exclusion politique visant Me Mutamba. Ils redoutent une atteinte grave à l’État de droit.

Appel à la justice équitable et indépendante

Les manifestants ont lancé un appel à la justice congolaise pour qu’elle respecte rigoureusement les principes de la présomption d’innocence, ainsi que les garanties d’une procédure équitable, transparente et indépendante. Ils exigent également que soient mises en lumière toutes formes de manipulation ou d’agendas politiques cachés.

Un soutien populaire indéfectible

Malgré ce qu’ils qualifient d’ »acharnement médiatique et politique », les partisans de Constant Mutamba affirment que la population reste massivement derrière lui, convaincue de son intégrité, de son combat pour la justice et de son attachement aux valeurs républicaines.

Ils ont également appelé le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à s’impliquer personnellement dans ce dossier. Selon eux, Me Mutamba incarne non seulement la justice congolaise, mais aussi la volonté présidentielle de réformer un secteur judiciaire longtemps diagnostiqué comme « malade« .

Jessica BIUMA