Uvira, chef-lieu provisoire de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, fait face à une situation humanitaire préoccupante. Selon les dernières enquêtes menées par l’organisation « Femmes en action pour le progrès social » (Fapros), plus de 4.000 ménages déplacés y vivent actuellement dans des conditions extrêmement précaires.

Ces familles, en majorité originaires de zones affectées par les conflits armés tels que Goma, Bukavu, Kamanyola ou encore Katogota, ont fui les violences perpétrées par les groupes rebelles. En quête de sécurité, elles ont trouvé refuge dans des écoles, des églises ou encore au sein de familles d’accueil. Toutefois, leur arrivée massive met à rude épreuve les ressources locales déjà limitées.

« Ces déplacés vivent sans aucune infrastructure adaptée, dans des lieux non conçus pour un accueil de longue durée. Ils dépendent d’une aide humanitaire qui reste malheureusement insuffisante face à l’ampleur des besoins », alerte Fapros dans son rapport.

L’organisation plaide pour une mobilisation urgente des autorités nationales et des partenaires internationaux afin de venir en aide à ces populations vulnérables.