Kinshasa — Le gouvernement de la République démocratique du Congo a pris une décision forte en suspendant les activités de trois partis politiques : l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) dirigée par Corneille Nangaa, le Mouvement lumumbiste progressif (MLP) de Franck Diongo, et l’Union des patriotes congolais (UPC) fondée par Thomas Lubanga.

Cette mesure, annoncée par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, intervient dans un contexte de tension croissante autour des questions de sécurité nationale. Le VPM de l’Intérieur a officiellement saisi la justice pour demander la dissolution de ces formations politiques, qu’il accuse d’entretenir des liens étroits avec des groupes armés opérant sur le territoire national.

Selon les propos du ministre, les dirigeants de ces partis auraient « franchi la ligne rouge » en collaborant avec des forces considérées comme des agresseurs du pays. À cet effet, un télégramme officiel a été transmis à toutes les provinces de la RDC, demandant l’exécution immédiate de cette décision de suspension.

Alix UMBA