La tempête politique qui secoue l’Assemblée provinciale du Sankuru ne semble pas prête de s’apaiser. Après le président Lambert Makondjo Nonge, visé récemment par une pétition de déchéance encore en suspens, c’est désormais au tour du vice-président, Stanisla Oyono, d’être rattrapé par la tourmente.

Dans une pétition consultée par la rédaction de gazetteinfos.net ce dimanche 11 mai 2025, sept députés provinciaux exigent sa destitution. Ils reprochent à Stanisla Oyono d’avoir tenu des propos incitant à la haine tribale à l’endroit de Francis Ilunga wa Ilunga, député national et provincial. Un comportement qualifié de « grave » et « indigne d’un élu du peuple », contraire aux principes d’éthique parlementaire, de probité et de cohésion sociale.

Les griefs formulés contre le vice-président ne s’arrêtent pas là. Il est également accusé d’avoir adopté une gestion « hasardeuse » de l’institution durant l’absence du président. Les pétitionnaires dénoncent notamment l’usage « abusif » du marteau présidentiel par Oyono lors de certaines plénières, un acte considéré comme une violation manifeste du règlement intérieur de l’Assemblée.

Cette nouvelle fronde parlementaire, à peine voilée, traduit un climat politique de plus en plus délétère au sein de l’Assemblée provinciale du Sankuru. Tandis que le sort du président Makondjo Nonge reste incertain, celui de son vice-président paraît désormais sérieusement compromis.

Rédaction