Kinshasa – La République démocratique du Congo (RDC) entre dans une nouvelle ère énergétique. Le pays compte désormais 52 blocs pétroliers « sains », c’est-à-dire débarrassés de toute contrainte liée aux zones protégées, et prêts à être explorés. Une étape stratégique saluée par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga, dans une interview accordée à Jeune Afrique.

« Nous avons commencé par le réservoir central, où nous avons procédé à une détoxication de nos blocs. En d’autres termes, nous avons soigneusement écarté toutes les zones protégées. Nous avons désormais 52 blocs pétroliers sains, prêts pour l’exploration, et le gouvernement ne reculera plus », a déclaré le ministre.

Cette opération de « détoxication » marque un tournant dans la gestion des ressources pétrolières du pays. En excluant les aires protégées du périmètre d’exploration, le gouvernement affirme vouloir conjuguer développement économique et préservation de l’environnement, dans un contexte où l’exploitation des hydrocarbures reste un enjeu central pour les recettes de l’État.

La détermination des autorités congolaises à faire avancer les projets d’exploration et d’exploitation est désormais affichée. Cette nouvelle configuration ouvre la voie à des investissements potentiels et à un regain d’intérêt pour le secteur pétrolier congolais, longtemps entravé par des obstacles réglementaires et environnementaux.

Rédaction