Une rencontre de sensibilisation s’est tenue ce mercredi 7 mai 2025 au consulat général de la Tanzanie à Lubumbashi. Placée sous la direction de la consule générale adjointe, elle a rassemblé les membres de la communauté Maasaï vivant dans la capitale cuprifère de la RDC. L’objectif principal : encourager une cohabitation harmonieuse avec les Congolais et les inciter à dénoncer toute implication suspecte dans le commerce de produits nocifs.

Le message transmis est clair : les Maasaï doivent poursuivre leurs activités traditionnelles génératrices de revenus — notamment la vente de babouches, ceintures et bracelets — tout en se tenant à l’écart de toute activité illicite. Cette démarche vise à dissiper les tensions croissantes dans la ville, où certains Maasaï sont soupçonnés, parfois à tort, d’activités liées au trafic de substances toxiques.

Rachidi Abgala, président de la diaspora tanzanienne en RDC, a souligné l’importance de préserver l’unité entre les deux nations, comme prônée par les présidents de la RDC et de la Tanzanie. « Vendre du poison n’a jamais été un rêve du peuple Maasaï », a-t-il déclaré, appelant à laisser la justice faire son travail en cas de comportements déviants.

De son côté, le représentant local des Maasaï à Lubumbashi a plaidé pour la sécurité de sa communauté, affirmant qu’elle est injustement stigmatisée. Il a réaffirmé que les Maasaï ne sont pas impliqués dans des trafics illégaux, et qu’ils souhaitent simplement exercer leurs activités artisanales en paix.

Face à l’atmosphère de méfiance qui s’installe, le consulat tanzanien appelle à une collaboration renforcée avec les autorités congolaises pour gérer les tensions, assurer la sécurité de tous et préserver les relations fraternelles entre les deux peuples. Une coopération étroite est désormais plus que nécessaire pour désamorcer la psychose grandissante au sein de la population lushoise.

Rédaction