Dans un contexte marqué par un taux de chômage élevé, la voix d’un jeune du Lualaba, Esaie Tshala, s’élève pour appeler la jeunesse congolaise à changer de cap. Selon lui, les jeunes doivent désormais délaisser l’attente passive d’un emploi pour devenir eux-mêmes des créateurs d’emplois.

Face à Gazette Infos, le jeune activiste a déploré la dépendance croissante des jeunes vis-à-vis des autorités politico-administratives, soulignant que le diplôme universitaire, aussi prestigieux soit-il, ne garantit plus un avenir stable ni une autonomie financière. « La jeunesse actuelle semble plongée dans l’ignorance en ce qui est de son autonomisation », a-t-il affirmé.

Esaie Tshala plaide pour une implication directe des jeunes dans le tissu économique en développant leurs propres initiatives. Il a également lancé un appel pressant au gouvernement congolais pour assainir le climat des affaires, en particulier par la réduction des taxes, notamment sur l’acquisition de terrains. Une mesure, selon lui, qui pourrait « jouer un rôle crucial dans la création d’emplois ».

Il a conclu son intervention sur une note d’espoir et de responsabilité : « Les jeunes sont appelés à prendre conscience de leurs responsabilités et accompagner le gouvernement. La jeunesse d’aujourd’hui est l’avenir de demain ».

Un message fort, qui résonne comme un appel à la prise de conscience collective et à l’action concrète pour construire un avenir plus prospère.

Alix UMBA