Kasaï Oriental : l’OVDA en première ligne pour moderniser les routes agricoles et dynamiser l’économie rurale

Au Kasaï Oriental, l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA) joue un rôle moteur dans la transformation des infrastructures rurales. Grâce à un programme ambitieux de construction et de réhabilitation de routes agricoles, l’OVDA affirme son engagement en faveur du désenclavement des zones rurales et du renforcement de l’économie agricole. Lors d’une visite de terrain effectuée récemment, gazetteinfos.net a pu constater, aux côtés du Directeur provincial Marcel Kalala, les avancées concrètes de ces travaux stratégiques.

L’OVDA au cœur du désenclavement rural
Sous la direction de Marcel Kalala, l’OVDA du Kasaï Oriental conduit avec rigueur un vaste chantier d’amélioration des voies de dessertes agricoles, vitales pour les échanges entre les villages et les grands centres urbains. Le projet phare concerne la route reliant le village de Bena Mpunga à la Route nationale n°1 via Kamuesha et le pont Senga Senga. Cet axe, de portée provinciale, est crucial pour la circulation des produits agricoles et l’accès aux services de base.
L’axe Katenta-Kamueka fait également l’objet d’importantes réhabilitations, avec pour objectif de renforcer la mobilité dans cette zone à forte vocation agricole. Ces projets illustrent l’approche proactive de l’OVDA pour transformer les infrastructures rurales longtemps négligées.

Des ouvrages modernes pour répondre aux besoins du terrain
Dans le cadre de ce programme, l’OVDA supervise la modernisation de plusieurs ponts, dont celui de Sangu dans le village de Tshilamba, désormais capable de supporter jusqu’à 32 tonnes. Ce pont constitue une avancée majeure pour le transport des marchandises vers Mbuji-Mayi, contribuant à la fluidité des échanges et à la réduction des coûts logistiques.
D’autres structures, comme les ponts de Lukudi à Bena Kabeya Kalua et de Mutokoyi, sont également en cours de réhabilitation, toujours sous l’impulsion de l’OVDA. Ces interventions ciblées répondent aux besoins réels des communautés rurales et montrent la volonté de l’Office de mettre en place des infrastructures durables et résilientes.

Un programme bien avancé grâce à une gestion efficace
Sur les 417 kilomètres de routes programmés, 350 ont déjà été réalisés, en plus des 50 kilomètres pris en charge par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Ce rythme soutenu témoigne du sérieux et de la rigueur de la gestion des travaux par l’OVDA. L’institution provinciale s’impose aujourd’hui comme un acteur clé du développement rural au Kasaï Oriental.
Pour Marcel Kalala, ces infrastructures sont bien plus que des routes : elles sont un levier de croissance. « Chaque kilomètre construit est une opportunité de plus pour un producteur local d’accéder au marché, de vendre son produit, de scolariser ses enfants et de sortir de la précarité », a-t-il affirmé.

L’OVDA appelle à une gestion responsable des infrastructures
Consciente de l’enjeu que représente la durabilité des ouvrages réalisés, la direction de l’OVDA lance un appel à la population pour une utilisation responsable des infrastructures. Marcel Kalala insiste sur l’importance de l’entretien communautaire et du respect des normes de circulation : « Ces infrastructures sont notre bien commun. Leur protection est une responsabilité collective. »
Par son engagement constant, sa rigueur technique et sa vision de développement, l’OVDA du Kasaï Oriental s’affirme aujourd’hui comme un pilier essentiel de la modernisation des infrastructures rurales. À travers des routes et des ponts désormais accessibles, c’est tout un tissu économique et social qui se reconstruit, dans l’espoir d’un avenir plus prospère pour les communautés rurales.
Denis BABI WA MULUMBA