La restitution de ce bien intervient quelques jours après la suspension officielle du PPRD, mesure qui semble marquer un tournant dans la gestion du contentieux lié aux biens spoliés durant les années de pouvoir du clan Kabila.

Cette décision s’inscrit dans le cadre des engagements pris par les autorités en matière de lutte contre l’impunité et de respect du droit de propriété, tel que consacré par l’article 34 de la Constitution. Le ministère affirme vouloir garantir l’exécution rigoureuse des décisions de justice, sans exception.

La démarche a été saluée par plusieurs observateurs comme un signal fort en faveur de l’État de droit. Toutefois, certains y voient également une dimension politique, dans un contexte où plusieurs anciens proches du régime Kabila font l’objet de poursuites ou de sanctions administratives.

Constant Mutamba, ancien allié du PPRD, a publiquement commenté l’affaire, évoquant une « spoliation manifeste » et saluant la restitution du bien à sa propriétaire légitime. Son positionnement actuel, marqué par une rupture avec l’ancien système, donne un poids particulier à ses déclarations.

Cette affaire relance le débat sur la restitution des biens spoliés en République démocratique du Congo, et pourrait ouvrir la voie à d’autres dossiers similaires en attente d’un règlement judiciaire.

Félix Ilunga