Kizito Pakabomba propulse la RDC au sommet de l’attractivité minière en Afrique (Tribune)

Kinshasa – En moins d’un an à la tête du ministère des Mines, Kizito Pakabomba Kapinga Mulume a réussi ce que beaucoup pensaient impossible : repositionner la République Démocratique du Congo (RDC) comme la première destination africaine pour les investissements dans l’exploration minière. Une performance saluée dans le dernier rapport 2024 de Standard & Poor’s (S&P), une des plus prestigieuses agences de notation financière au monde.
Ancien haut cadre du groupe pétrolier français Total, Kizito Pakabomba a apporté une nouvelle dynamique à un secteur longtemps entaché par des décennies de gestion opaque. Sous son impulsion, le ministère des Mines s’est aligné sur les normes internationales de transparence et de bonne gouvernance, redonnant confiance aux investisseurs étrangers.
Ce changement de cap a rapidement porté ses fruits : la RDC se classe aujourd’hui en tête des pays africains les plus attractifs pour les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur minier. Selon S&P, les dépenses d’exploration ont atteint 130,7 millions USD en 2024, principalement orientées vers le cuivre, qui à lui seul a attiré 55 % de ces investissements.
Dans le même élan, les revenus générés par l’activité minière représentent plus de 41 % des recettes budgétaires nationales, soit près de 4,4 milliards USD sur un total estimé à plus de 10,6 milliards USD. Les taxes sur les salaires des expatriés, les permis d’exploration et d’exploitation, ainsi que les redevances minières, figurent parmi les principales sources de revenus.
Ce regain d’intérêt s’inscrit également dans un contexte mondial favorable : l’envolée des prix de l’or et la forte demande en métaux critiques comme le cobalt, le lithium ou encore le cuivre placent l’Afrique – et la RDC en particulier – au cœur des enjeux énergétiques et industriels de demain. Avec 30 % des réserves mondiales de ces métaux stratégiques, le continent attire massivement les capitaux étrangers.
Aux côtés de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique du Sud, la RDC forme aujourd’hui le trio de tête africain des destinations minières les plus prisées, mais c’est bien Kinshasa qui mène la danse. Une percée que Standard & Poor’s attribue à la volonté affirmée de l’administration Tshisekedi de réformer en profondeur la gouvernance du secteur.
La reconnaissance de S&P vient ainsi confirmer que la RDC change d’ère. Grâce à une vision claire et à une gestion rigoureuse, le pays transforme son potentiel minier en véritable levier de croissance durable. Un modèle dont le nom de Kizito Pakabomba restera, sans conteste, associé.
FMK