Kasaï Oriental : Bientôt des états généraux de la presse pour refonder le secteur médiatique

Le gouvernement provincial du Kasaï Oriental s’apprête à organiser dans les prochains jours les états généraux de la presse. Cette initiative, inédite à l’échelle provinciale, vise à impulser une nouvelle dynamique au secteur de la communication, longtemps en proie à des difficultés structurelles et organisationnelles.
Dans le cadre des préparatifs, le ministre provincial en charge de la Communication et des Médias, Pascal Hernaince Ilunga, a entamé une tournée d’itinérance à travers le territoire provincial. Objectif : mobiliser l’ensemble des acteurs concernés, renforcer la sensibilisation autour des enjeux de cette rencontre et créer les conditions nécessaires à son bon déroulement.
La première étape de cette mission a conduit le ministre à un échange avec le chef de division provinciale de la Communication et Médias. Les discussions ont permis de poser les bases d’une collaboration étroite en vue de la réussite de ces assises. Les deux responsables ont insisté sur l’urgence de restructurer un secteur souvent relégué au second plan dans les priorités provinciales.
« Il ne s’agit pas simplement d’organiser un événement. Mon ambition est de poser des actions qui laissent des traces, qui permettent un changement concret et mesurable dans notre paysage médiatique », a déclaré Pascal Hernaince Ilunga.
Ces états généraux réuniront des journalistes, responsables de médias, membres des instances de régulation ainsi que des experts de la communication. Ensemble, ils plancheront sur les défis du secteur et proposeront des pistes de réforme pour en faire un véritable outil au service du développement local.
Dans un contexte marqué par la désinformation, le manque de professionnalisme et des conditions précaires de travail pour les professionnels du secteur, le gouvernement provincial veut faire de cette rencontre un tournant historique.
Le ministre a également profité de l’occasion pour démentir toute rumeur faisant état de tensions entre son cabinet et certaines structures de régulation des médias. « Il n’y a aucune discorde. Au contraire, nos relations sont empreintes de respect mutuel et de volonté commune de faire avancer les choses », a-t-il assuré.
En misant sur le dialogue, la concertation et la réflexion collective, le Kasaï Oriental espère jeter les bases d’un environnement médiatique plus structuré, crédible et tourné vers les exigences du développement durable.
Félix Ilunga