Le 7 avril dernier, André Kapampa, maire de la ville de Kasumbalesa, a réuni les responsables des entités territoriales de la province du Haut-Katanga pour un séminaire sous le patronage du ministre de l’Intérieur. Cette rencontre avait pour objectif principal de renforcer l’implication des comités locaux de sécurité dans la lutte contre la criminalité, particulièrement dans cette ville frontalière stratégique avec la Zambie.

Dans son discours, l’autorité urbaine a souligné l’importance vitale de cette initiative pour Kasumbalesa, un pôle économique clé où transitent des volumes considérables de transactions commerciales. En tant que ville frontalière, elle fait face à des défis spécifiques en matière de sécurité, notamment une recrudescence des crimes urbains et des accidents de la circulation.

L’un des points forts de l’initiative réside dans l’institutionnalisation d’un cadre juridique qui formalise la composition et le fonctionnement des comités locaux de développement sécuritaire. Le maire Kapampa a salué la transition d’un système fondé sur les us et coutumes vers un modèle normatif plus structuré : « Nous évoluions auparavant sur la base des us et coutumes. Désormais, un socle juridique formalise nos actions », a-t-il précisé.

Cet engagement pour une approche inclusive de la gestion sécuritaire vise à associer l’ensemble de la communauté à la lutte contre l’insécurité, qu’il s’agisse des conseils restreints ou élargis. Le maire a également insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective pour garantir l’efficacité des nouvelles méthodologies mises en place.

Ben DINANGA