Les exploitants miniers des zones sous occupation des groupes armés du M23 et de l’armée rwandaise dans le Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), subissent une hausse importante des taxes de transport de minerais. Selon un opérateur de Goma, capitale du Nord-Kivu, les coûts de transport sont désormais bien plus élevés qu’auparavant, mettant ainsi en péril l’activité économique locale.

En effet, avant l’escalade des tensions et l’occupation de ces zones par les forces ennemies, les exploitants miniers payaient des taxes de transport de 250 dollars par camion de 30 tonnes, sur la route Goma – Masisi. Toutefois, la situation a radicalement changé. « Actuellement, c’est plus de 800 dollars », a déploré un opérateur, identifiée sous l’initiale TL, qui met en lumière la pression économique qui pèse sur les commerçants et exploitants locaux, déjà frappés par la guerre et les violences répétées dans la région.

Cette augmentation significative des taxes de transport impacte directement les conditions de vie des populations locales et pourrait bien aggraver les effets dévastateurs du conflit. Goma, qui est devenue une capitale martyr en raison des affrontements incessants, continue de payer un lourd tribut dans cette guerre d’agression qui semble sans fin.

Rédaction