Le lundi 31 mars 2025, l’Assemblée provinciale du Kasaï Oriental a ouvert sa session de mars, une session qui se veut déterminante dans le cadre du contrôle parlementaire. Les attentes des habitants de la province sont multiples et leur regard est tourné vers cette instance législative, espérant des réponses concrètes sur plusieurs dossiers sensibles.

Lors d’un entretien exclusif accordé à gazetteinfos.net le 8 avril 2025, Nicolas MBIYA, activiste pro-démocratie, a exprimé son impatience quant à la gestion du contrôle parlementaire, notamment en ce qui concerne le dossier des 3 millions de dollars, un sujet brûlant pour la province. « Nous attendons de pied ferme des éclaircissements sur ce dossier », a-t-il déclaré.

Selon lui, la Lucha (Lutte pour le Changement) a activé d’autres mécanismes afin de tenter de clarifier la situation. Parmi ces actions, une lettre ouverte a été adressée à l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant la gestion des finances publiques au niveau provincial.

Ce contrôle parlementaire, la Lucha le souhaite approfondi et surtout sérieux, avec un focus particulier sur les 14 axes prioritaires du gouvernement provincial, tels que défendus par le gouverneur MbuéBua Kapo. Le mouvement attend également une évaluation sur l’état d’avancement de ces projets.

La question de la redevance minière est également au cœur des préoccupations. Pour Nicolas MBIYA, la Lucha attend avec impatience que des sanctions exemplaires soient prises en cas de défaillance dans la gestion des ressources de la province.

Cette session, marquée par des attentes fortes, pourrait bien être décisive pour la gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques au Kasaï Oriental. Les regards restent rivés sur l’Assemblée provinciale, et la population, de plus en plus exigeante, attend des actions concrètes.

Denis BABI WA MULUMBA