Les consultations politiques lancées en République Démocratique du Congo, sous la présidence de Casimir Kolongele, Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, continuent de faire parler d’elles à travers le pays. Ces pourparlers, qui visent la formation d’un gouvernement d’union nationale, suscitent de vives réactions, tant au sein des partisans du gouvernement que parmi certains leaders de l’opposition.

Dans la province du Lualaba, le Président fédéral de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Kibasa Maliba, Gabin Masengo, a exprimé un soutien ferme à cette initiative. Selon lui, ces consultations politiques représentent une véritable opportunité pour sortir le pays du chaos qui dure depuis plusieurs décennies. Masengo a affirmé que cette démarche pourrait permettre à l’opposition et aux forces vives de la nation de se retrouver autour d’une même table pour discuter des enjeux cruciaux pour la République Démocratique du Congo.

« Les consultations permettront de renforcer la cohésion nationale et d’offrir une réponse collective aux multiples crises de sécurité, notamment celles liées aux groupes armés qui déstabilisent certaines zones du pays », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette initiative pour l’avenir du pays.

Toutefois, la démarche n’a pas fait l’unanimité. Plusieurs leaders politiques de l’opposition ont rejeté cette idée, refusant de participer aux consultations. Gabin Masengo n’a pas manqué de condamner cette position, la qualifiant de « contre-productive ». Selon lui, le boycott de ce processus de paix démontre une opposition qui n’a que faire du développement du pays et qui ignore les attentes des populations congolaises. « Ceux qui refusent de participer à ces consultations se positionnent comme des ennemis du développement et ne répondent pas aux besoins du peuple », a-t-il ajouté.

Douglas Nkol MWANANGANA