RDC : la BCC note une « stabilité remarquable » de l’économie

Lors de la récente réunion du conseil des ministres, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi, a indiqué que l’économie congolaise continue à faire preuve d’une stabilité remarquable depuis plusieurs semaines.
En tant qu’intervenante lors de cette réunion gouvernementale, elle a déclaré que cette tendance est renforcée par la coordination des politiques monétaire et budgétaire. Par conséquent, la gouverneure a indiqué que la progression des prix intérieurs avait ralenti au cours de la semaine en question.
Elle a également noté que les taux de change s’étaient stabilisés à leurs niveaux de la semaine précédente. Selon la BCC, les dernières estimations de l’activité productive devrait progresser de 5,4% en 2025 contre 7,9% en 2024. Bien qu’en ralentissement, dit-elle, cette croissance reste supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne.
Cependant, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé, en effet, à 0,14% contre 0,17% la semaine précédente, portant le cumul annuel à 2,05%. En comparaison avec la semaine précédente, la monnaie nationale a augmenté de 0,05 % sur le marché interbancaire et de 0,11 % au marché parallèle. Sur une base annuelle, la monnaie s’est dépréciée de 0,53 % à l’indicatif et de 0,33 % au marché parallèle.
En effet, les cours mondiaux des produits de base importants pour l’économie congolaise ont augmenté de manière générale sur une base hebdomadaire. Par exemple, le prix de la tonne de cuivre a progressé de 2,2%, et celui de la tonne de cobalt a rebondi de 9,3%, principalement en raison de préoccupations concernant l’offre, notamment suite à la suspension des exportations.
La Gouverneure de l’hôtel monétaire congolais a recommandé notamment, le renforcement de la coordination des politiques monétaire et budgétaire, tout en maintenant l’orientation restrictive de la politique monétaire, afin de limiter les éventuelles pressions inflationnistes ; la mise en œuvre des mesures de soutien budgétaire en faveur des secteurs les plus touchés par la crise sécuritaire ; l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles afin de soutenir la croissance.
Alpha MUTOMBO MBIKAYI