Lors de sa réaction à Windhoek, en Namibie, où il participait à l’investiture de la nouvelle présidente élue, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a réaffirmé sa position ferme face au M23, un groupe rebelle qu’il a qualifié de « mouvement terroriste ». Le président a exprimé son inquiétude concernant la persistance des violations du cessez-le-feu par le M23, qui, selon lui, est soutenu par l’armée rwandaise.

« Ce mouvement terroriste cherche à détruire plutôt qu’à construire », a insisté le chef de l’État congolais. Il a également souligné l’importance de la paix pour le développement de l’Afrique, affirmant que « la paix est nécessaire pour construire l’Afrique ». Ces déclarations interviennent alors que les tensions dans l’est de la RDC ne cessent de croître, malgré les efforts internationaux pour parvenir à une résolution du conflit.

Tout semblait pourtant propice à un tournant diplomatique le mardi 18 mars, lorsque des négociations de paix historiques entre le gouvernement congolais et le M23 étaient prévues à Luanda, en Angola. Cependant, avant même le début des discussions, le M23 s’est retiré du processus, protestant contre les sanctions imposées par l’Union européenne à l’encontre de ses dirigeants.

Rédaction