Le 21 mars 2025, Guy Rami Lonia, homme d’affaires et CEO du groupe Lonia Investment, a partagé ses réflexions sur la situation sécuritaire qui secoue la République Démocratique du Congo, notamment dans l’Est du pays. La région est en proie à des attaques incessantes de groupes rebelles, tels que le M23, soutenus par l’armée rwandaise, entraînant des massacres de civils et des tentatives de balkanisation. Face à cette crise, Lonia voit cependant une lueur d’espoir et un tournant décisif pour l’avenir du pays.

« Les défis sont nombreux, les menaces réelles, mais une chose est certaine : nous en sortirons victorieux, la tête haute, unis et indivisibles », a-t-il déclaré. Selon lui, le concept de balkanisation n’a pas sa place dans le dictionnaire congolais. « Le Congo est UN et le restera », a-t-il insisté, rejetant toute idée de division.

Lonia a également abordé la question des déplacements des ministres, souvent accusés de gaspiller les ressources publiques en parcourant le pays pour sensibiliser la population. « S’ils se ressourcent dans les mamelles de l’État, c’est un gaspillage flagrant », a-t-il fustigé, appelant à une gestion plus rigoureuse des fonds publics.

Il a par ailleurs dénoncé la pratique consistant à faire appel aux collectes d’argent dans les églises pour soutenir les familles des soldats tombés au front. « L’État doit montrer l’exemple », a-t-il martelé, affirmant que ce n’est pas aux Congolais de financer l’effort de guerre par des dons.

Pour l’homme d’affaires, l’urgence est à l’action et non à des discours. « L’heure n’est plus aux tournées inutiles, mais à la mobilisation des moyens là où ils sont réellement nécessaires », a-t-il souligné. Selon lui, soutenir les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) doit être une priorité absolue. « Nous ne plierons pas, nous ne trahirons pas, nous vaincrons », a-t-il conclu, appelant à l’unité nationale et à une mobilisation totale face à la menace.

Raphaël DIKETE