Mi-mars, l’ex-président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a effectué une visite discrète à Kampala, sur invitation de son homologue ougandais, Yoweri Museveni. Ce séjour, qui semblait de nature privée, a attiré une attention particulière en raison de la coïncidence avec la visite de Corneille Nangaa, président de l’Alliance du Fleuve Congo et une figure controversée dans la politique congolaise. Ce dernier est lié au M23, un groupe armé impliqué dans la déstabilisation de l’Est de la RDC à travers une guerre ouverte.

La rencontre, passée sous silence par les médias, a alimenté de nombreuses spéculations concernant les relations entre Kabila et Nangaa. Selon le média Africa Intelligence, consulté par Gazetteinfos.net, Kinshasa est préoccupée par la proximité croissante entre ces deux figures de l’opposition congolaise, ce qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l’équilibre politique du pays. Les congolais semblent redouter un rapprochement qui pourrait renforcer les opposants au gouvernement en place et déstabiliser la sécurité nationale.

Joseph Kabila, bien qu’ayant quitté le pouvoir en 2019 après deux mandats successifs, reste une figure influente en RDC. Mais jusqu’à présent , il semble tirer le drap du côté des rebelles d’autant qu’il n’a pas encore condamné ouvertement ces exactions.

Rédaction