Le secrétaire général et porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Donatien N’Shole, a fermement réagi aux accusations portées par le Pasteur Kakienza concernant le pacte social pour la paix, une initiative menée par la CENCO en collaboration avec l’Église du Christ au Congo (ECC). Dans une interview diffusée lundi 11 mars, N’Shole a exprimé sa consternation face aux propos du pasteur qui a insinué l’existence d’un complot contre le président actuel derrière ce projet de sortie de crise.

Les déclarations du Pasteur Kakienza, lors d’une récente sortie médiatique, avaient affirmé que N’Shole aurait déclaré que le pacte social était une démarche en vue de préparer la succession du président Tshisekedi. Cette affirmation a été catégoriquement démentie par N’Shole, qui a qualifié ces propos de mensonges. Il a précisé : « Une seule chose est vraie dans tout ce qu’il a dit, c’est qu’il n’était pas là. »

Le secrétaire général de la CENCO a tenu à clarifier sa position, soulignant que son objectif, en lançant cette initiative de pacte social, était de favoriser un consensus national servant de base à la refondation de l’État, un processus qui devrait bénéficier à tous les gouvernants jusqu’en 2060. Selon lui, cette initiative vise à créer un cadre durable pour la gouvernance et non à préparer une succession spécifique. Il a également souligné que ceux qui étaient présents lors des discussions peuvent témoigner de la véracité de ses propos.

Monseigneur N’Shole n’a pas manqué de critiquer la compétence intellectuelle de certains leaders religieux, appelant l’État à veiller à ce que les dirigeants d’églises aient un minimum de compétence dans leurs fonctions. « Est-ce qu’il faut être suffisamment intelligent pour comprendre ça ? », s’est-il interrogé.

Raphaël DIKETE