L’ancien ministre des Affaires étrangères et haut cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), Raymond Tshibanda, a récemment exprimé des critiques acerbes envers Jean-Pierre Bemba, l’un des leaders de l’opposition congolaise. Selon Tshibanda, Bemba serait un « chantre de la haine » et manquerait de compétences pour assumer des responsabilités ministérielles de grande envergure, telles que celles des Transports ou de la Défense nationale. Ces propos, qui interviennent dans un climat politique tendu, soulignent les divergences croissantes entre le FCC et le pouvoir actuel.

En s’exprimant au nom du FCC, Tshibanda n’a pas manqué de dénoncer ce qu’il perçoit comme une tentative d’intimidation orchestrée contre Joseph Kabila et les membres influents de sa plateforme politique. Il a fermement critiqué les convocations et accusations visant l’ex-président, accusant le gouvernement de Kinshasa d’agir avec « une volonté tyrannique de museler » les opposants, notamment ceux du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), la principale force du FCC.

Ces déclarations surviennent alors que le climat politique en République Démocratique du Congo est marqué par une lutte d’influence intense entre l’actuel régime et l’opposition. La scène politique est également dominée par des tensions judiciaires et institutionnelles, exacerbant les divisions au sein de la classe politique congolaise. Le FCC, soutenu par l’ancien président

Denis BABI WA MULUMBA