Le président de la République, Félix Tshisekedi, a désigné son conseiller spécial en matière de sécurité, Eberande Kolongele, pour mener des consultations avec les acteurs de l’opposition et la société civile en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Cette mission a été officiellement confiée par le président Tshisekedi lors du Conseil des ministres du vendredi 28 février, une information rendue publique par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

La création de ce gouvernement d’union nationale, une initiative visant à renforcer la cohésion nationale en période de crise, semble susciter des réactions partagées au sein de l’opposition. Des sources proches de certains opposants rapportent que des figures comme Adolphe Muzito se sont déclarées favorables à cette proposition, soulignant l’importance de l’unité nationale face à l’agression rwandaise à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Cependant, d’autres leaders de l’opposition, notamment Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Joséphine Mumba Sesanga, ont d’ores et déjà rejeté cette offre. Selon leur camp, les efforts pour renforcer la cohésion nationale doivent passer par les églises, en particulier les évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et les pasteurs de l’Église du Christ au Congo (ECC), qui devraient jouer un rôle clé dans ce processus.



Rédaction