En dépit de l’appel du président Félix Tshisekedi à la formation d’un front commun pour faire face à l’agression rwandaise, l’opposition politique congolaise a fermement rejeté cette proposition. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Augustin Matata Ponyo, par le biais de leurs porte-paroles, ont unanimement dénoncé ce geste, l’accusant de vouloir instrumentaliser la crise sécuritaire à des fins politiques.

Jean-Marc Kabund n’a pas encore pris de position officielle, mais des sources proches de l’ancien allié de Tshisekedi laissent entendre qu’il ne semble pas intéressé par l’offre.

Du côté du Front Commun pour le Congo (FCC), la méfiance persiste. L’ancien président Joseph Kabila et ses partisans ont déjà exprimé leur réserve vis-à-vis du gouvernement actuel. Une déclaration d’Erik Nyindu, porte-parole de la présidence, a exacerbé les tensions en affirmant que Kabila était exclu de l’initiative présidentielle, marquant une rupture totale entre les anciens alliés.