Le 25 février 2025, la coalition politique Lamuka, dirigée par Martin Fayulu, a lancé un appel pressant au procureur près la Cour Pénale Internationale (CPI) en visite à Kinshasa. Au cours d’une déclaration faite à la presse ce mardi, la coalition a demandé l’inscription de la « milice Force du Progrès » et de la « brigade spéciale de l’UDPS » parmi les « groupes terroristes » responsables de « crimes et violations graves des droits de l’homme ».

Lamuka dénonce fermement les actions de ces groupes paramilitaires qu’elle accuse d’être impliqués dans des violences répétées, en particulier contre des civils, dans certaines régions du pays. Selon ses membres, ces milices sont responsables de graves atteintes aux droits fondamentaux des Congolais, et doivent, de ce fait, être traitées comme des acteurs terroristes sur la scène internationale.

La coalition a également souligné la nécessité pour la CPI de mener des enquêtes approfondies et d’engager des poursuites contre ceux qui, selon elle, exploitent les institutions de l’État pour mener des actions violentes. Ce nouvel appel intervient dans un contexte déjà tendu en République Démocratique du Congo, où les violences politiques et communautaires restent un enjeu majeur.

Cette déclaration de Lamuka met en lumière les divisions profondes qui traversent le pays et la volonté de certaines factions politiques de dénoncer publiquement les actes qu’elles jugent criminels, tout en sollicitant une intervention internationale pour garantir la justice.