Dans la nuit du 23 février 2025, le territoire de Djugu, situé en province de l’Ituri, a une fois de plus été le théâtre d’une attaque meurtrière perpétrée par des miliciens de la CODECO. Le camp « Plateau », à moins de 200 mètres d’un site militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a été visé par les assaillants qui ont ouvert le feu sur des civils sans défense.

Les premières informations en provenance des autorités locales font état de sept victimes, un bilan qui pourrait s’alourdir, car les recherches se poursuivent. Un membre de la société civile présent sur place a confirmé la découverte des corps et a déploré l’inaction des autorités face à cette violence récurrente. « Nous avons recensé sept victimes civiles, mais le bilan pourrait encore augmenter », a-t-il précisé, appelant à une intervention plus vigoureuse des autorités congolaises.

Malgré un engagement en faveur de la paix signé par la milice CODECO, ces attaques se multiplient, ciblant systématiquement les populations civiles et les camps de déplacés. La situation à Djugu continue de se détériorer, plongeant la région dans une insécurité de plus en plus profonde.

Face à cette escalade de violence, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a annoncé l’envoi de casques bleus pour protéger les civils et tenter de restaurer la sécurité dans plusieurs villages. Cependant, un appel urgent est lancé à l’adresse des autorités congolaises afin qu’elles prennent des mesures plus fermes et efficaces pour briser le cycle de terreur qui frappe l’Ituri.

Rédaction