Lubumbashi : vernissage émouvant de la chronique « Les larmes d’un cadavre. Un journaliste est tombé »

Le 22 février 2025, la cérémonie de vernissage de la chronique littéraire « Les larmes d’un cadavre. Un journaliste est tombé » a eu lieu à l’ISIPA-Lubumbashi, en présence de nombreux invités passionnés par les lettres, des avocats, des journalistes et des membres de la famille de feu Adonis Numbi, journaliste tragiquement assassiné en janvier 2025. L’œuvre, dédiée à titre posthume à ce journaliste, a été écrite par Christian Muchampa et Chamois Landry Bimay.
La Ministre Provinciale du Genre, Famille et Enfants, Valérienne Mumba Kiboko, a marqué de son empreinte cette soirée en baptisant officiellement le livre. Elle a exprimé, dans un discours sobre mais puissant, son soutien à cette œuvre dédiée à la paix et à la citoyenneté, tout en rendant hommage à feu Adonis Numbi. La ministre a ainsi déclaré : « Larmes d’un cadavre. Un journaliste est tombé. Chronique littéraire de Christian Muchampa et Chamois Landry Bimay, je te baptise au nom de la paix et de la citoyenneté. Soit lue partout dans le Haut-Katanga, en RDC et dans le monde pour que cesse la barbarie humaine. »
Le public a chaleureusement accueilli cette œuvre, soutenue par un préfacier élogieux, Jano Bakasanda, et les critiques littéraires Junior Ndala et Franck Mwaku. L’enthousiasme des lecteurs a été tel que le premier lot de livres a rapidement trouvé preneur, illustrant l’intérêt grandissant pour cette chronique. La ministre, pour encourager les auteurs et les journalistes présents, a acquis les 46 exemplaires restants et les a offerts aux médias locaux, dans un geste symbolique visant à soutenir la diffusion de ce message de paix.
Le vernissage de « Les larmes d’un cadavre » a ainsi été un moment fort, non seulement pour honorer la mémoire d’un journaliste disparu, mais aussi pour souligner l’importance du journalisme, de la liberté d’expression et de la lutte contre l’impunité dans la société congolaise. Un hommage vibrant à ceux qui, comme Adonis Numbi, ont payé de leur vie pour informer et éclairer les consciences.
Moïse KASHALA