Le mercredi 19 février 2025, lors de son intervention à la session du Conseil de sécurité des Nations-Unies consacrée à la situation en République Démocratique du Congo (RDC), la Ministre d’État Thérèse Kayikwamba Wagner a exprimé la profonde inquiétude du gouvernement congolais face aux événements tragiques qui se déroulent dans l’est du pays. Elle a dénoncé plusieurs violations des droits humains et l’aggravation de la crise humanitaire, notamment à Goma, où plus de 4 000 personnes ont perdu la vie en seulement 48 heures. L’ONU a également signalé des exécutions d’enfants dans cette région dévastée.

Thérèse Kayikwamba a décrit la situation comme une crise humanitaire majeure, avec des déplacements massifs de populations, des infrastructures complètement détruites et des conditions de vie inhumaines pour des millions de Congolais. Face à ces horreurs, elle a insisté sur l’urgence d’une action immédiate. Elle a appelé à un cessez-le-feu immédiat et au retrait des troupes rwandaises qui occupent certaines zones de la RDC, précisant que cet occupation est une violation flagrante de la souveraineté du pays.

En outre, la Ministre a proposé la mise en place de sanctions ciblées contre les responsables rwandais impliqués dans ces agressions, ainsi qu’un embargo sur les armes, avec un contrôle strict des transferts d’armements vers Kigali.

« L’inaction de la communauté internationale est inacceptable. La RDC exige un vote public immédiat sur une résolution qui dénonce clairement l’occupation rwandaise et exige le retrait de ses troupes », a-t-elle conclu.

Rédaction