Le 18 février 2025, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a annoncé la création d’une cellule de crise et de solidarité pour soutenir les magistrats affectés par la situation d’insécurité qui sévit dans l’est de la République Démocratique du Congo. Cette initiative, prise en réponse à l’escalade des violences dans cette région, vise à garantir la sécurité et le bien-être des magistrats confrontés à des conditions de plus en plus précaires.

La cellule de crise aura pour missions principales de collecter et centraliser les informations concernant les magistrats dans les zones à risque. Ces données permettront de mettre en place des stratégies de sécurité adaptées et de protéger ceux qui se trouvent dans les villes de Kinshasa, dans d’autres régions du pays ou à l’étranger.

Dans un souci de solidarité, le CSM a également mis en place une opération de don de sang, encourageant les magistrats à participer à l’effort national pour soutenir les blessés de guerre. En parallèle, la question de l’actualisation des listes des candidats magistrats pour la session 2024 a été abordée, tout comme l’affectation des juges dans des juridictions inférieures.

Enfin, des discussions ont été menées sur l’état d’avancement des dossiers concernant l’assurance maladie et les assurances obsèques des magistrats. Les participants ont renouvelé leur engagement à servir l’État de droit, malgré les défis sécuritaires. Le CSM a aussi décidé de régulariser les dossiers des candidats magistrats retenus, avant de les transmettre au Président de la République pour leur nomination.

Ainsi, à travers cette série de mesures, le CSM entend renforcer la résilience de la magistrature congolaise face à la crise sécuritaire et humanitaire, tout en soutenant ses membres dans leur mission de rendre la justice.

Rédaction