L’ONG Action Citoyenne Pour la Bonne Gouvernance Judiciaire (ACBGJ) a récemment exprimé ses préoccupations concernant la nomination de 2 500 nouveaux magistrats en République Démocratique du Congo, un processus fondamental pour le système judiciaire du pays. Dans un communiqué publié le 8 février 2025, l’ACBGJ a dénoncé un climat de méfiance, alimenté par des rumeurs infondées, qui perturbe le bon déroulement de cette importante nomination.

L’organisation a souligné que des accusations de détournement de fonds visant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) créent une confusion nuisible à la réputation des institutions judiciaires. Toutefois, l’ACBGJ a tenu à clarifier que les fonds destinés à la rémunération des magistrats sont gérés par les banques et non par le CSM, afin de dissiper toute ambiguïté à ce sujet.

Stéphane Jibikilay Ntita Nzita Mbadu, le coordinateur national de l’ACBGJ, a appelé le Président de la République à procéder rapidement à la nomination des magistrats, conformément aux engagements pris. Cette démarche est jugée cruciale pour rétablir la confiance du public dans le système judiciaire et assurer l’efficacité de la justice en RDC.

L’ONG recommande également au CSM de réviser les listes des candidats afin d’assurer que seules des personnes qualifiées et respectueuses des normes éthiques soient proposées. Un processus de nomination rigoureux, transparent et conforme aux attentes de la population est jugé essentiel pour renforcer la gouvernance judiciaire.

Enfin, l’ACBGJ appelle les syndicats de la magistrature à renforcer la communication avec le CSM pour clarifier les procédures de nomination et éviter la propagation de rumeurs nuisibles. L’ONG exhorte également les autorités judiciaires à enquêter sur les allégations de détournement de fonds, une enquête jugée essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et garantir un fonctionnement optimal du système judiciaire en République Démocratique du Congo.