Dans un contexte de violence croissante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le Saint-Siège a exprimé une condamnation vigoureuse des récentes offensives, particulièrement celles du groupe M23, qui ont conduit à la prise de Goma et à des incursions vers Bukavu. Ces actions ont entraîné de graves violations des droits humains, des pillages et des déplacements massifs de populations dans la région, notamment à Goma et ses environs.

Lors de la 37ème session extraordinaire du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, le représentant du Saint-Siège a exigé l’ouverture immédiate de l’aéroport de Goma, afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et l’évacuation des blessés graves. Il a appelé toutes les parties concernées à mettre en place les mesures nécessaires pour garantir l’accès humanitaire.

Le Pape François, par l’intermédiaire de son représentant, a réitéré son appel à la cessation des hostilités et à la préservation de la population civile. Le Saint-Siège a exhorté les autorités locales et la communauté internationale à œuvrer en faveur d’une résolution pacifique du conflit, en soulignant la nécessité d’un respect strict de l’accord de cessez-le-feu, selon le droit international humanitaire. Il a salué l’initiative du processus de Luanda et demandé la reprise immédiate des négociations, en insistant sur le retrait du M23 des zones occupées et le respect de l’intégrité territoriale de la RDC.

Le Saint-Siège a également présenté ses condoléances aux familles des victimes, tout en soulignant la nécessité d’un engagement des parties prenantes pour un règlement pacifique de la crise en cours.