Le G7 condamne l’offensive du M23 et appelle à la fin des violences en RDC

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé, vendredi, leur condamnation ferme face à l’offensive menée par le Mouvement du 23 Mars (M23), soutenu par le Rwanda, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette offensive a donné lieu à des attaques contre les Casques bleus de la MONUSCO et de la mission de la SADC, incitant la communauté internationale à intervenir de manière plus vigoureuse.
Dans une déclaration officielle publiée par Affaires mondiales Canada, les chefs de la diplomatie des sept pays – Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – ainsi que le haut représentant de l’Union européenne, ont fermement dénoncé les récents combats à Minova, Saké et Goma, exhortant le M23 et les Forces rwandaises de défense (FRD) à stopper immédiatement leurs opérations militaires.
Les ministres ont insisté sur la nécessité de protéger les civils, appelant à la fin de tout soutien, direct ou indirect, au M23 et aux autres groupes armés non étatiques opérant en RDC. L’attaque contre les Casques bleus, qualifiée d’« inacceptable », a également suscité des condamnations vigoureuses, tandis que des condoléances ont été adressées aux familles des soldats tombés au combat.
La situation humanitaire s’aggrave, avec des centaines de milliers de déplacés fuyant les combats. Le G7 a demandé un accès humanitaire « rapide, sûr et sans entraves », soulignant la nécessité de protéger les personnels humanitaires dans cette zone de conflit. En outre, les ministres ont réitéré leur soutien à la MONUSCO, insistant sur le respect de son mandat de protection des civils et de stabilisation de la région.
Dans un appel supplémentaire à la désescalade, les ministres ont condamné les attaques contre des missions diplomatiques à Kinshasa et appelé les autorités congolaises à garantir la sécurité des diplomates. Ils ont enfin plaidé pour une reprise des négociations dans le cadre du processus de Luanda et ont demandé au M23 de se retirer des zones sous son contrôle, en espérant une solution pacifique et négociée du conflit.