Tshisekedi participera au sommet sur la crise dans l’Est à Harare ?

La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de s’intensifier, avec une nouvelle escalade de violences impliquant les forces rwandaises (RDF) et les rebelles du M23. Cette crise a pris un tournant majeur, notamment après l’attaque contre les soldats de la SAMIDRC, tués lors de l’invasion de Goma. Face à cette situation préoccupante, le président congolais Félix Tshisekedi pourrait, contrairement à la réunion convoquée par la Communauté Est-Africaine (EAC), participer au sommet extraordinaire de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), qui se tient aujourd’hui à Harare, au Zimbabwe.
Ce sommet vise à discuter de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et à envisager des solutions pour mettre fin aux violences croissantes dans la région. Selon les sources proches du gouvernement, Tshisekedi pourrait assister à cette rencontre soit physiquement, soit de manière virtuelle, en raison des enjeux politiques et sécuritaires liés à cette crise. Ce sommet pourrait devenir un point tournant dans les discussions internationales concernant la RDC, la SADC jouant un rôle clé dans la gestion de ce conflit transfrontalier.
La RDC, après avoir dénoncé les agissements des forces rwandaises et des rebelles du M23, cherche à renforcer le soutien de ses partenaires régionaux, en particulier au sein de la SADC, pour mettre fin à l’escalade militaire et humanitaire. Le sort de Goma et des populations de l’Est reste un sujet de vives préoccupations internationales, et l’attention se tourne désormais vers le sommet de Harare pour de possibles résolutions.