L’armée ougandaise (UPDF) a annoncé ce vendredi 31 janvier qu’elle allait « renforcer ses défenses » dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), une décision prise alors que le groupe rebelle M23, soutenu par les troupes rwandaises, intensifie son offensive dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Cette mesure intervient dans un contexte de tensions croissantes et de menaces sécuritaires persistantes dans la région.

Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, l’UPDF a précisé qu’elle adopterait une « posture défensive avancée » jusqu’à ce que la situation sécuritaire s’améliore. L’objectif principal de cette décision est de prévenir les abus de nombreux autres « groupes armés négatifs » qui opèrent dans l’Est de la RDC, tout en protégeant les intérêts de l’Ouganda. Parmi ces groupes, les Forces démocratiques alliées (ADF), un mouvement d’origine ougandaise, sont particulièrement préoccupantes. Elles sont responsables de massacres de civils, notamment dans la région de Beni (Nord-Kivu) et l’Ituri.

L’armée ougandaise est présente en RDC depuis novembre 2021, sur demande du gouvernement congolais, afin de soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) dans leur lutte contre les ADF. Dans son communiqué, l’UPDF a réaffirmé son engagement à travailler étroitement avec les FARDC pour continuer à traquer les éléments résiduels des ADF dans la région.