La situation à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, continue de se dégrader. Selon des informations de sources fiables, les troupes rwandaises seraient désormais bien ancrées dans la ville et s’affronteraient directement avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Le journaliste congolais Christian Lusakwano a révélé que plus de 10 000 soldats des forces spéciales rwandaises seraient déployés dans la zone, contrôlant plusieurs points stratégiques de la ville. Des images de la violence sur place témoignent d’un véritable carnage, malgré les efforts du gouvernement congolais pour éviter une escalade de ce conflit.

Face à cette situation alarmante, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba, a réaffirmé la nécessité d’une intervention internationale pour mettre un terme à l’agression rwandaise. Elle a formulé plusieurs demandes lors d’une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, dont le retrait immédiat des troupes rwandaises, un embargo sur les ressources naturelles rwandaises et des sanctions ciblées contre le pays. De plus, elle a proposé l’exclusion du Rwanda en tant que contributeur de troupes aux Nations unies.

Le président Félix Tshisekedi, dans ce contexte de tension extrême, devrait s’adresser à la nation dans les prochaines heures, offrant des mesures politiques et diplomatiques pour répondre à cette crise sécuritaire. La situation reste incertaine, mais l’intensification de la pression diplomatique pourrait marquer un tournant dans ce conflit meurtrier.