Goma, 29 janvier 2025 – La situation à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, est de plus en plus alarmante. Selon le Comité International de la Croix-Rouge (#CICR), plus de 200 blessés ont été pris en charge le 28 janvier à la suite des bombardements aveugles menés par l’armée rwandaise et les terroristes du M23. Ces attaques ont principalement visé des quartiers résidentiels, en plein jour, semant panique et souffrance parmi les civils.

Les frappes aériennes, d’une violence inouïe, touchent des zones densément peuplées, détruisant des habitations et laissant de nombreux habitants dans le chaos. Alors que la journée est marquée par les bombardements, la nuit tombe sur Goma avec une autre forme de violence. Les forces rwandaises, accompagnées de miliciens du M23, mènent des opérations de porte-à-porte, recherchant et arrêtant des jeunes congolais qu’ils accusent d’être des rebelles hutu rwandais ou des wazalendo, des résistants locaux.

« Si on n’est pas FDLR, on est wazalendo », confie Théo Kambale, un jeune habitant du quartier Birere, pour décrire l’angoisse quotidienne des habitants, pris entre les bombes et les persécutions. Les accusations sont souvent sans fondement, alimentées par des stéréotypes et une volonté d’éradiquer toute forme de résistance congolaise.

Les civils se retrouvent pris au piège dans ce conflit brutal et complexe, subissant de plein fouet les conséquences des affrontements entre les forces rwandaises et les groupes rebelles. La communauté internationale appelle à une intervention urgente pour protéger les populations civiles et mettre fin à ces violences meurtrières.