La ministre congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner a mis en garde le Conseil de sécurité des Nations unies contre son « impuissance » face à la crise en cours, soulignant que son inaction pourrait avoir de graves conséquences pour la région.

Lors d’une déclaration récente, la ministre congolaise des Affaires étrangères a averti que si des mesures fermes n’étaient pas prises, le Conseil de sécurité porterait la responsabilité de l’extension du conflit au-delà des frontières de la République Démocratique du Congo (RDC). Elle a insisté sur le fait qu’une guerre n’a pas de frontières et qu’elle ne fait aucune distinction, consumant tout sur son passage.

Réagissant aux préoccupations exprimées par le Rwanda concernant les impacts du conflit sur son propre territoire, Thérèse Kayikwamba Wagner a fermement souligné que le monde ne pouvait rester indifférent à la crise congolaise qui menace la stabilité de toute la région.

Soutien africain unanime

La position de la RDC a trouvé un écho favorable parmi plusieurs pays africains, qui ont exprimé leur soutien à l’appel de Kinshasa pour une action rapide du Conseil de sécurité. Ces nations insistent sur la nécessité d’une réponse collective et immédiate face à cette crise qui menace de s’étendre à l’ensemble de la région des Grands Lacs.

Loin de se limiter à un simple conflit bilatéral, cette guerre pourrait potentiellement engendrer des conséquences dramatiques à l’échelle régionale, et c’est dans ce contexte que la RDC plaide pour une action déterminée et urgente de la communauté internationale.