Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a présidé ce vendredi 24 janvier la 29ème réunion du Conseil des ministres à la cité de l’Union africaine à Kinshasa, dans un contexte marqué par l’intensification des affrontements opposant les FARDC aux M23/RDF dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.

Dans sa communication, il a instruit la Première ministre Judith Suminwa a déployé une mission de réconfort dans la partie orientale du pays particulièrement à Goma, chef-lieu de la province du Nird-Kivu.

Cette mission qui sera coordonnée sous l’autorité de la Cheffe du gouvernement congolais, comprendra non seulement les membres de son équipe, mais aussi les parlementaires et les animateurs d’autres institutions publiques nécessaires. « Une mission qui sera coordonnée sous son autorité directe devra inclure non seulement les membres du gouvernement, mais aussi des élus,  ainsi que des représentants d’autres services Essentiels à la gestion de la crise », a déclaré le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya dans son compte-rendu lu à la RTNC.

Dans un élan de prise en charge holistique, le chef de l’Etat a invité en parallèle la ministre des affaires sociales ainsi que tous les gouverneurs qui accueillent des déplacés de guerre, à « prendre des mesures urgentes et adéquates pour assurer la prise en charge des populations déplacées en veillant en ce que la dignité de ces citoyens soit préservée et que leurs besoins vitaux notamment en matière de sécurité, de santé, de nourriture et d’eau potable et d’autres sois couverte de manière efficace et dans le plus brefs délai. »

Cette crise sécuritaire qui s’intensifie dans la province du Nord-Kivu fait croître le nombre de déplacés internes, car le cas des populations victimes des affrontements autour de Goma qui affluent  vers la ville est une illustration parfaite. Conséquences, exacerbation des soucis humanitaires parce qu’il faut prendre en charge les populations congolaises en détresse dans cette partie orientale du pays, d’où toute la nécessité de cette mission instruite par le chef de l’Etat.