La ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi a effectué, mardi 21 janvier, une visite à l’hôpital de Référence Mère et Enfant de Ngaba pour réconforter la femme violentée dans la commune de Kimbaseke par les éléments de la police après une dispute avec le Commandant de la police au poste Mbata du quartier Mateba, rapporte le ministère du Genre, Famille et Enfant dans la soirée de ce mercredi 22 janvier.

Après un échange de près d’une heure avec la victime au nom de Régine Musuamba, la ministre du Genre a jugé d’inacceptable cet acte posé par un groupe de policiers qui sont entrain de ternir l’image de la police nationale congolaise.

Par la même occasion, elle a fait remarquer que le Président de la République, Félix Tshisekedi, «champion de la masculinité positive» mène un combat pour la libération des femmes et leur bien-être.

«Donc, nous devons nous élever contre toutes violences des femmes. Nous nous rendons compte que les violences n’ont pas seulement lieu dans les zones de guerre, elles ont lieu à Kinshasa. Nous avons entendu le message du Général de la Police qui nous a dit qu’il fallait dénoncer tout ce que la police fait contre les citoyens. Parce qu’il n’est pas normal qu’un groupe des policiers ternisse le nom de la Police et du bon travail qu’elle fait», a-t-elle laissé entendre.

Face à cet acte d’inacceptable, Léonnie Kandolo Omoyi a exigé que ces policiers soient traduit en justice et en même temps, a promis de poursuivre ce dossier pour qu’ils soient sévèrement punis à titre d’exemple.

Il y a lieu de noter que ces policiers impliqués dans la maltraitance de Régine Musuamba sont aux arrêts. Pour rappel, une vidéo était devenue virale sur les réseaux sociaux montrant une femme, sans défense, violentée par les éléments de force de l’ordre pendant la nuit à Kimbaseke, l’une des communes de la ville province de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.    

                                                         Rédaction