La ville de Mbuji-Mayi connaît une transformation visible jour après jour grâce aux travaux de réhabilitation et de modernisation de sa voirie urbaine. Ces initiatives comprennent notamment des travaux de marquage au sol destinés à améliorer la circulation et à renforcer la sécurité des usagers de la route. Cependant, cette modernisation n’est pas sans défis.

L’un des problèmes majeurs reste l’usage inapproprié de la chaussée par les piétons, qui transforment fréquemment les routes en trottoirs, réduisant ainsi la fluidité du trafic et augmentant les risques d’accidents. De plus, certains tronçons, comme l’avenue de la CNSS , présentent une couche de sable particulièrement épaisse, recouvrant non seulement la chaussée mais aussi les signalisation au sol. Ce phénomène entrave la visibilité des indications nécessaires à une bonne circulation, que ce soit pour les véhicules ou les piétons.

Un autre problème observé est l’utilisation de la couche bitumineuse pour des fins non appropriées, comme le lavage des motos. Bien que cette pratique soit courante, elle comporte des risques pour l’intégrité des infrastructures et peut nuire à la sécurité routière.

Face à ces défis, un appel à la culture de la salubrité est lancé. Si les autorités locales ont la responsabilité de mettre en place une politique de salubrité rigoureuse, l’implication de la population est essentielle pour assurer l’entretien et la préservation de la voirie. Une gestion efficace de ces nouvelles infrastructures nécessite une collaboration entre les autorités, les usagers de la route et les habitants, dans le but de garantir un environnement propre et sécurisé pour tous.

                                                            DBM