Le 17 janvier 2025, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a annoncé de nouvelles nominations au sein des plus hautes institutions judiciaires du pays, marquant ainsi un pas important dans l’exécution des recommandations issues des états généraux de la justice tenus à Kinshasa en novembre 2024.

Le ministre d’État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, a réagi à ces changements en précisant que ces nouvelles mises en place, qui concernent notamment la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’État, sont une étape significative dans la réforme du système judiciaire congolais. Selon lui, ces nominations partent d’une volonté de renforcer l’indépendance et l’efficacité des institutions judiciaires dans le respect des normes constitutionnelles et des attentes des citoyens.

Parmi les décisions notables, l’on remarque la nomination de deux nouveaux membres à la Cour Constitutionnelle, un choix qui suscite d’ores et déjà de vives discussions. Si ces nominations sont perçues comme une avancée vers la consolidation de l’État de droit, elles viennent également souligner les défis persistants auxquels fait face la justice en République Démocratique du Congo, notamment en matière de transparence et d’efficacité.

Constant Mutamba, bien connu pour son franc-parler, a souligné dans un tweet qu’il n’hésiterait pas à dire ce qu’il pense concernant l’avenir du système judiciaire. Ces ajustements font partie d’un vaste programme de réformes que le gouvernement espère voir aboutir dans les mois à venir.